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Les dérives liées au standard de la race

Un rapport remis au ministère de l'agriculture soulève enfin les dérives de l'hypertype en France, mais aussi de la consanguinité. Certes, ce rapport est très orienté sur les races canines mais il faut aussi faire le lien avec les races félines.


Comparaison look persan traditionnel et persan moderne

L'hypertype

" [...] force est de constater la dérive vers des hypertypes dans de nombreuses races de chiens et de chats, avec l’apparition concomitante de gènes, voire de pathologies, (est) liée à cette sélection vers un hypertype.[...] [...] force est de constater que ce problème persiste au sein du monde de la cynophilie, majoritairement dû à l'effet « championite », soit la récompense par les juges d'exposition de l'hypertype spectaculaire, considéré comme « le plus beau », faisant passer au second plan les autres critères d'appréciation du chien. Cette attitude serait exacerbée par les éleveurs et les propriétaires, seule la première place du podium est importante, la santé et la longévité du chien étant mis au second plan. Cette double responsabilité, éleveur à la recherche de champions récoltant le plus de titres et juges conférant un avantage sélectif aux sujets hypertypés par leurs appréciations, est au cœur du problème ;[...] [...] lorsque seule la première place du podium importe, fait parfois passer au second plan, chez les propriétaires et les éleveurs, la santé et la longévité de leur chien [...]."




La consanguinité

" [...] Il nous faut avoir à l’esprit le fait suivant, peu accepté dans le monde de l’élevage des chiens et des chats : la création et le maintien des races basées sur un standard peut conduire à une impasse génétique du fait de la nécessaire consanguinité pour arriver au maintien du standard. Cette réalité scientifique trouve son apogée dans la notion de lignée, défendue dans certains milieux sans prise en compte de l'apparition et du maintien de maladies génétiques et de troubles du comportement, conséquences de cette politique. Cette consanguinité facilite de facto la diffusion de maladies génétiques parfois très invalidantes et de troubles du comportement et de l’équilibre pouvant présenter des dangers pour la société (les chiens dangereux, par exemple). [...]"

Les dérives de l'hypertype et de la consanguinité liées aux standards des races

Il y a plus qu'à espérer que les standards fassent un retour en arrière et arrête de prôner l'hypertype. Le nez chez le persan en est un parfait exemple. Le standard au fil des années a évolué de "Nez plutôt court" (H.Weir XIXème) à "Nez aussi large que long" (LOOF avant 2009) pour devenir depuis 2009 un "Nez très court" ajouté à un stop très profond qui créé un renfoncement rétrécissement de la zone respiratoire et donc impact les canaux lacrymaux, la respiration et l'orbite des yeux. S'ajoute à cela des lignées qui accentuent la consanguinité de par le faible mélange génétique. On voit donc des chats ayant des risques pathologiques et des éleveurs qui ne mentionnent presque plus la longévité de leurs chats car subissent leur standard et tout le monde dit Amen, sauf certains irréductibles qui défendent encore les standard d'antan dont nous faisons partie. Rappelons ici que certains de nos voisins comme les suisses ou les allemands réfléchissent à interdire ces races qui visent à l'extrême et mettent en danger la vie de l'animal.

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